Victor Hugo contre la peine de mort : « Nous sommes dans le vrai et dans le juste. Continuons ce grand combat »
Victor Hugo (Besançon, 1802/1885)Véhémente lettre de Victor Hugo, adressée à Jules Simon, philosophe, homme politique et académicien, élu en 1875, dans laquelle il évoque en filigrane leur combat commun contre la peine de mort.
"[...] Cher Jules Simon, Votre lettre me va au coeur. Oui, nous sommes dans le vrai et dans le juste. Continuons ce grand combat du droit et du devoir [...]".
Victor Hugo et Jules Simon furent animés par le même désir de voir abolie la peine de mort ; le premier écrivit énormément à ce sujet et concerna l'opinion publique (Le Dernier jour d'un condamné, Claude Gueux, affaire Tapner, articles dans la presse, discours et plaidoiries devant la Chambre des pairs, à l’Assemblée et au Sénat, etc) ; le second fit paraître en 1869 un ouvrage intitulé 'La Peine de mort' avec comme dédicataire Hugo : " A V.H. Je ne peux pas mettre votre nom en toutes lettres, parce qu'il est trop grand, et mon cadeau trop petit. Le titre de ce volume est mon excuse pour vous l'offrir. La peine de mort disparaîtra bientôt de nos Codes ; et c'est vous qui l'aurez effacée".
La femme de Jules Simon était la marraine de Georges Hugo (1868-1925), petit fils de Victor Hugo.
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