Vicente Blasco Ibáñez change de traducteur
Vicente Blasco Ibáñez (Valence, 1867/1928)Carte autographe signée "V.B.F." relative à la traduction d'un de ses romans, en français. Vicente Blasco Ibáñez s'emporte contre son traducteur, Alfredo de Bengoechea, qui avait apporté peu de corrections à ses épreuves.
« [...] Ne vous inquiétez pas de Bengochea. Précisément je l'avais envoyé une lettre pour le dire qu'on ne le envoyerait pas : des épreuves, car nous étions très pressés et il m'a répondu en me dissant qu'il se résignait à ne lire pas les épreuves. Comme après il a reçu les dittes épreuves, il a voulu se donner de l'importance et faire quelques corrections, pour faire voir qu'il fassait quelque chosse. Je considère tout ça sans importance. Je vous en écrit bien longuement [...] ».
Le colombien Alfredo de Bengoechea (1877-1954), avait traduit deux ouvrages de Vicente Blasco Ibáñez, publiés chez Calmann Lévy : Les Ennemis de la femme, en 1921 et La Femme nue de Goya, en 1923.
Il s'agit ici, très probablement, des épreuves de Mare nostrum, de Blasco Ibáñez, que Marcel Thiébaut avait traduit et qui fut publié, toujours chez Calmann Lévy, en 1924.
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