Jolie lettre d’Henri Lacordaire
Henri Dominique Lacordaire (le père) (Recey-sur-Ource (Côte-d'Or), 1802/1861)Belle lettre d'Henri-Dominique Lacordaire :
"[...] Rien ne m'a été plus facile que d'entrer dans les raisons que vous l'exposer au sujet de l'oeuvre que j'avais pris la liberté de vous recommander. Vos occupations seules, si graves et si grandement accrues, auraient suffi bien audelà pour m'expliquer votre silence [...]". L'archevêque de Toulouse lui a proposé par l'intermédiaire de ses vicaires généraux la chaire "de son église métropolitaine". "Malheureusement cette invitation m'est tombée au moment où j'allais m'établir à Paris pour n'en plus sortir d'ici à longtemps, même à l'époque du Carême. Voici neuf années que je n'habite plus Paris [...]". Il disserte à propos du Carême, de ses conférences de Notre-Dame "dont je livrerai chaque année la suite à l'impression, et qui ne seront pas terminées avant cinq ou six ans. Dieu a béni [...] la publication du 1er volume, dont quatre mille exemplaires ont été vendus en moins de six mois. C'est une preuve que le public a faim et soif de ce genre de polémique, et je dois par conséquent m'y livrer avec plus de travail et de soins encore que par le passé [...].
Jean Cabanis fut maire de Toulouse du 3 janvier 1845 au 15 janvier 1847.
Vendu