Firmin Didot distille ses conseils d’imprimeur
Firmin Didot (Paris, 1764/1836)Deux lettres et un manuscrit autographes signés de Firmin Didot, adressés à son ami Jean-François Thurot.
-"J'ai lu avec attention la préface de Mr Thurot, et j'en ai été extrêmement content. On y reconnait partout un bon esprit. C'est le langage de la raison, et par conséquent de la vérité. Quoi qu'elle soit en petits caractères, elle n'en sera pas moins remarquée. Elle est à l'usage des esprits fermes et vigoureux de tous les pays, et surtout des hommes exempts de tous préjugés [...]" Il liste quelques "légères observations".
-Lettre dans laquelle Firmin Didot donne rendez-vous au même Thurot, rue Jacob pour se rendre à Nerville où se trouvent Mde et Melle Thurot.
-Manuscrit contenant une liste passionnante de correction et "légères observations" de Firmin Didot . "Je vous envoye, Monsieur et ami, un petit nombre d'observations sur votre introduction des Phéniciennes. J'aurais été vous les porter moi-même, mais je suis obligé de partir pour l'Imprimerie Impériale, où on me demande [...]".
Jean-François Thurot (1768- 1832), était un helléniste et philosophe français, grand ami de Firmin Didot, comme l'atteste la signature de ce dernier "Son serviteur et ami pour la vie". Il avait fait paraître, entre autre, une édition des Phéniciennes d’Euripide, en 1813.
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