Alexis Peyret : voyages, doutes, tristesses et son amour pour Orthez
Alexis Peyret (Serres-Castet, Béarn, 1826/1902)Belles et longues lettres du jeune Alexis Peyret à sa tante après qu’elle l’ait découragé à publier ses premiers vers. « Je te remercie de ton infinie bonté : me voilà parfaitement guéri de l’idée de me faire imprimer au moins si tôt […]. Je puis me corriger de mes défauts. Diable ! Au reste je savais bien que ce que je t’envoyais était loin d’être sans reproche et qu’on ne peut pas tout d’un coup arriver à une perfection à laquelle je ne parviendrai jamais. Le temps de la poésie est passé, comme tu dis, le siècle est positif : les poètes d’aujourd’hui ce sont les astronomes, la poésie est sur le rail des chemins de fer, mais moi je ne suis fait pour rien […] ». Il écrit ainsi de longues pages, et parfois le poète reprend le dessus et il se met à écrire en vers. Il évoque ses lectures de Dumas, son voyage en Suisse, ses doutes, ses tristesses, sa vie au collège, son approche difficile des femmes… et son amour pour Orthez où « j’irai m’amuser, me donner de la volupté ».
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