« La peinture me dévore » affirme Maurice Estève qui s’est remis à la lithographie
Maurice Estève (Culan, 1904/2001)Maurice Estève s'enquiert des problèmes de vue de sa correspondante. "[...] À la longue, bien qu'on ne s'habitue jamais aux ennuis qui s'amassent, on trouve tout de même des motifs et des raisons de rester droit sur la barricade ! Mais oui, il est préférable d'être une brebis à cinq pattes, plutôt qu'à quatre !". Il ajoute "Quant à moi, je ne sais si la peinture me "réchauffe le coeur"... mais je puis avouer qu'elle est aussi un tourment. Toujours insatisfait de ce que j'amène à la lumière, est-ce une existence ? [...]". Estève se plaint des obligations et devoirs qui entravent ses journées, "j'ai du me remettre à nouveau à la lithographie [...]. Je me suis remis à l'huile [...] la peinture me dévore [...]".
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