Belle correspondance littéraire du poète normand Gaston Le Révérend
Gaston Le Révérend (Saint-Paul-de-Courtonne, 1885/1962)Belle et intéressante correspondance littéraire et amicale du poète normand Gaston Le Révérend, à son ami et confrère Jules Bois.
Il évoque l'évolution de ses vers à travers ses premières oeuvres L'Autrefois des Vieux (1921) et La Revanche du Bourgeois (1921), Fables et Poèmes (1923), les joies de pouvoir jongler avec les styles, etc. Il dit qu'il n'adhérera pas à la Société des gens de lettres de province, présidée par Gossez : "par principe je ne fais partie d'aucune société", refus qui donnera lieu à une brouille avec ce dernier. Le Révérend salue Francis Yard et sa Chanson des Cloches, "pure poésie", annonce un travail sur l'Esprit normand, évoque Gourmont, René Féret "Les Couronnes ? un peu sec. Ce n'est plus hélas ! du meilleur Féret. Sa critique aussi, baisse", etc.
On joint une brutale lettre d'Alphonse-Marius Gossez (1878-1940), poète et journaliste : "Mon pauvre Lerévérend. Un normand ne peut penser que Normand, incapable de voir en chaque geste d'autrui autre chose que l'intérêt [...] Vous me méprisez ? Je souris et je vous plains, pauvre poche à fiel ! Cordialement. Gossez".
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