Jullien de Paris fait un long rapport du Congrès scientifique de Clermont-Ferrand de 1838

Ensemble de deux lettres, très longues et denses, et une pièce autographe signée de Marc-Antoine Jullien de Paris.

• Joli texte composé par Jullien de Paris "Dans trois lieux différents ma présence attendue laisse entre trois objets mon âme suspendue. Ici, d'un saint amour la séduisante voix m'appelle, me réclame et fait valoir ses droits ; Là, c'est de l'intérêt la voix impérieuse qui sollicite en vain mon âme soucieuse [...] Elle à ma préférence".
• Relation minutieuse des différentes sections de la sixième session du Congrès scientifique qui se tint en Auvergne, à Clermont-Ferrand, en septembre 1838. Il évoque de nombreux sujets, comme sa volonté de création d'une section d'économie sociale ou de sciences morales et sociales. Échec de ses propositions malgré quelques soutiens. Il évoque les sections littérature et Beaux-Arts dont il est le vice-président, les sections d'Histoire et d'Archéologie, etc. A propos de philologie "Nous avons discuté gravement pendant trois jours la manière dont il convient d'interpréter le monogramme fameux J.H.S. = Jesus Hominum Salvator ; Jesus Humilis Societas, et, comme, dans beaucoup d'inscriptions anciennes et de monuments la lettre H offre la double forme d'un I et d'un J on nous a lu un savant mémoire [...]". La section littérature a examiné l'art typographique, un "jeune étranger sicilien" leur a livré une interprétation du Paradis de Milton, "poème si singulièrement traduit par M. de Chateaubriand". Suivent les sciences naturelles et physiques, la géologie, etc. Belle et longue description de l'Auvergne et de ses villes qu'il en a prit le temps de visiter.
• Exposé de son emploi du temps chargé. Il doit rencontrer le ministre des États-Unis, évoque la veuve Montgolfier, M. de La Doucette, etc.