2 belles lettres d’Émile Verhaeren à Francis Vielé-Griffin
Emile Verhaeren (Saint-Amand, 1855/1916)Deux lettres amicales d'Emile Verhaeren à Francis Vielé-Griffin.
Il lui fait part de son "petit accès de joie" à la nouvelle de la promotion de chevalier de la légion d'honneur de son correspondant. "N'y aurait-il que la victoire remportée sur l'administration anti-artiste de France que tous ceux qui aiment l'art devraient s'en réjouir. Mais moi qui vous aime bien, j'en suis heureux exclusivement pour vous". Il l'invite à envoyer quelques vers à la revue La Coq rouge et l'informe qu'il reste encore un peu à Paris. Il évoque ses travaux d'écriture : "J'ai terminé mon drame [possiblement Le Cloître, drame en quatre actes, paru en 1900] mais le quatrième acte me déplaît - & le tout sera à revoir. S'il vous pousse l'envie de répondre à Deman [l'éditeur d'art Edmond Demande (1857-1918) sur la question Villiers, faites le. Vous lui ferez plaisir ainsi qu'à l'art moderne."
Dans une seconde lettre, il se voit obligé de renoncer à l'invitation de Vielée-Griffin, devant se rendre en Bourgogne. "Enfin, j'espère bien un jour voir Tours & la Loire (oh l'admirable nom!) avec vous & gouter du vin que vous vendangez à Nazelles. Ici, pas de nouvelles. Je corrige ma pièce de l'Almanach des postes & j'attends les épreuves de mon bouquin. Hier, j'ai vu Vallette. Il m'a annoncé que vous aviez été nommé au comité de lecture du Mercure. S'il vous manquait des vers pour un n°, songez à moi [...] Si Régnier est encore des vôtre, rappelez-moi à son souvenir".
Vendu