8 cartes autographes de la peintre suisse Louise Catherine Breslau, à son galeriste
Louise Catherine Breslau (Munich, 1856/1927)Ensemble de 8 cartes postales de la peintre, lithographe et pastelliste Louise Catherine Breslau au galeriste Hector Brame.
Wiesbaden, 23 juillet 1921 : Breslau a visité une exposition française et se trouve avec la comtesse de Comminges.
Zurich, 22 septembre 1921 : « Je travaille à forfait. C'est incroyable ce que c'est l'entêtement même en art ! Il faut n'est-ce pas. Malgré ma fatigue je ne vais pas mal».
Grasse, 5 février 1922 : « le temps ayant été presque constamment triste, j'en ai profité pour mettre mes portraits en train. Mademoiselle Z [sa compagne, la peintre Madeleine Zillhardt] vous racontera nos impressions ».
Zurich, 23 septembre 1922 : Madeleine Zillhardt lui a dit tout le soin que Brame apporte pour améliorer l'éclairage de son tableau [au Musée du Jeu de Paume] et elle en est très touchée ; « J'ai encore du travail intéressant ici pour un peu de temps, mais j'espère être de retour au commencement d'oct. ».
Lucerne, 1923 : Breslau séjourne chez des gens aimables et aimant l'art pour faire le portrait de leurs deux fillettes de sept ans, des jumelles "si extraordinairement semblables que je ne les distingue pas l'une de l'autre lorsque je les vois seules [...]".
Venise, 31 octobre 1923 : Elle a passé 8 jours « dans le décor unique que vous connaissez, éternellement nouveau et si ancien que la civilisation même ! Je suis ravie de m'y être décidée », puis évoque l'affaire du portrait de "Melle R".
Florence, 22 novembre 1923 : « [...] Si je ne vous ai pas répondu plus vite, c'est que nous continuons de vivre si 'enfouies' dans les beautés environnantes. Et le soir, si lasses et par cela paresseuses, que je n'arrive pas même à écrire des cartes ».
Menton, 17 octobre 1924 : De retour des îles Borromées et de Gênes, elle vient d'apprendre la mort de son vénéré Anatole France « que je croyais immortel », puis évoque une "belle litho" que Brame a "soigné".
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