Lettre scientifique d’Henri Becquerel sur les spectres prismatiques et les longueurs d’onde dans l’infrarouge
Henri Becquerel (Paris, 1852/1908)Brouillon de lettre d'Henri Becquerel, abondamment corrigé d'une écriture serrée, destiné à un physicien [nom noté au crayon, "à M. Langley" il pourrait s'agir de John Newport Langley (1852-1925), père de la théorie des récepteurs chimiques]. Ratures et ajouts. Ecriture difficile à déchiffrer.
Belle lettre scientifique sur les longueurs d'onde dans le spectre infra-rouge.
"Vous avez dû recevoir une lettre de moi vous expliquant pourquoi je n'ai pu répondre plus tôt à la lettre que vous m'avez fait l'honneur de m'écrire. Depuis 1884, je n'ai pas publié de nouvelles mesures sur les spectres infra-rouges. J'avais fait paraître en 1883 dans les Annales de Chimie et de Physique […]. Les dessins des spectres prismatiques sont exacts mais les nombres en longueur d'onde, au-delà de 0,001000 sont trop faibles. Je les avais obtenus par une autre solution en me servant d'un nombre obtenu autrefois par mon père et qui était trop faible. J'ai repris avec un réseau les mesures des lambda principales du spectre […]". Il a refait depuis d'autres vérifications non encore publiées, évoque les travaux d'Herschel, Fizeau et Foucault, etc.
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