REF: 15222

Pauline Bonaparte vend ses bijoux pour construire la villa Paolina de Viareggio

Pauline Bonaparte (princesse Borghèse) (Ajaccio, 1780/1825)
Soeur de Napoléon, épouse du général Leclerc puis de Camille Borghèse, elle est restée très proche de son frère.

Type de document : Lettre signée avec apostille autographe

Nb documents : 1 - Nb pages : 3 pp. - Format : In-8

Lieu : Viareggio

Date : "31 mai" [1823]

Destinataire : Giuseppe Vannutelli à Rome

Etat : Mouillures claires en haut des pages

Description :

Intéressante lettre de Pauline Bonaparte signée "P", avec souscription de 12 lignes autographes.

Elle s'est décidé à envoyer Vannutelli à Paris afin qu'il termine une "affaire" : "vous avez raison, ce sont des gens qui veulent manger tout. L'essentiel, mon cher Vannutelli, est que vous vous dépêchiez ; je vous ai écrit avant-hier une longue lettre ; il se présente ici un très bel achat pour moi, je placerai mon argent au moins à 7, suivant les années 8 et 9, la maison pour rien [...]. Il faut se garder de ne rien placer de mes fonds ; j'ai donné à Florence ma parure d'opales et mon collier de perles à vendre ; ces fonds là seraient une partie, les autres seraient facile à trouver puisque vous avez Gaëtano qui doit bientôt me rendre les fonds".

A propos de la villa qu'elle fait bâtir à Viareggio : "Pour ce qui concerne la maison que je bâtis ici, j'ai vendu déjà des diamants qui la payeront sans toucher à mes fonds. Dans six mois, la maison d'ici sera faite, et je l'habiterai au Carême, quand dans ce pays-ci au bord de la mer, tout sèche promptement, je vous prierai en venant ici de m'apporter 5 cachets de mosaïque, de la valeur de 5 à 6 piastres l'un, mais jolis, et puis 4 à 5 épingles en mosaïque de 3 à trois piastres et demie l'une. Je voudrais savoir où adresser une épingle de diamants que je destine au docteur Quin".  Elle réclame son bonnet et son voile que détient la duchesse Devonshire, une de ses nombreuses relations anglaises.

Elle prend la plume et ajoute de sa main : "Adieu, je suis un peu moins mal. Je pars demain pour les eaux et je resterai un jour à Lucques pour me reposer. Mes amitiés au Cardinal Rivarola et à mes amis [...] J'ai fait tant de dépenses pour mes voyages que je ne puis prendre le piano de Mme d'Hautmesnil. J'en suis fâchée. Adieu mon bon Vanutelli. P.".

Adresse au dos avec marque postale.

1200,00

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