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Le peintre Louis Leloir, en cure à Plombières, poursuit ses commandes de dessins

Alexandre Louis Leloir (Paris, 1843/1884 )
Peintre et illustrateur français. Frère de l'illustrateur Maurice Leloir.

Type de document : lettre autographe signée

Nb documents : 1 - Nb pages : 4 pp. - Format : In-16

Lieu : Plombières [Vosges]

Date : "Jeudi 9 août"

Destinataire : le peintre Edouard de Beaumont (1819-1888)

Etat : Bon

Description :

Lettre de Louis Leloir à son grand ami, Edouard de Beaumont, avec qui il avait fondé la Société d'Aquarellistes français.

Il se trouve alors en cure à la maison Résal Cornuot, à Plombières-les-Bains, dans les Vosges.

"J'ai bien envie d'avoir de vos nouvelles ; je voudrais bien vous savoir en bon état ; si cela ne vous fatigue pas trop vous m'écrirez un petit mot et cela me rend bien heureux ; voilà sept jours que je suis à Plombières et je n'éprouve encore aucune amélioration. Je souffre toujours beaucoup et mes sacrés boyaux sont toujours en compote. De plus je m'ennuie à mourir. Le pays est assommant et je ne puis rien faire, si la cure ne me fait pas de bien je ne sais ce que je deviendrai. J'ai changé d'hôtel, j'étais dans une grande boite immense où je ne connaissais personne", pour une "pension bourgeoise" [la maison Résal-Cornuot] où il a quelques connaissances, notamment un frère de Coquelin [le célèbre acteur] et Clémentine Jouassain de la Comédie française, ainsi que "la mère Jacoby ma vieille marchande de bibelots". Ainsi il peut causer, même si "les coliques perpétuelles portent fortement à la tristesse".

Il parle ensuite de son activité artistique. "J'ai emporté le dessin de la garde d'épée de Dresde pour le finir ; et puis quand vous reviendrez il faudra que je me mette sérieusement à finir les autres. Quand aux figures dont l'une est faite (le spadassin) je l'ai vendu à Dreyfus et il m'achète d'avance la série que j'en ferai ; vous voyez que vous n'avez pas de scrupules à avoir. Pouvez-vous vous occuper un peu? Avez-vous vu Dumas ? Je pense bien à vous mon cher ami et tous les jours croyez-le bien ; j'aspire au jour où nous pourrons nous revoir et souvent [...]".

280,00

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