Les larmes d’Alphonse de Lamartine après le décès de sa fille unique Julia
Alphonse de Lamartine (Mâcon, 1790/1869)Très émouvante lettre de Lamartine, écrite au retour de son voyage en Orient, au cours duquel il a perdu sa fille unique, Julia, à Beyrouth, d'une tuberculose pulmonaire. [Une note au crayon indique l'année 1833 (l'année est illisible sur les cachets postaux) ; Lamartine était rentré trois jours plus tôt de son voyage en Orient].
Il répond à Edouard de Fleury qui lui a adressé sa brochure sur ce terrible drame : Consolation à Monsieur A. de Lamartine sur la mort de sa fille unique en Palestine (Poitiers, F.-A. Barbier, 14 pp. in-8).
"Je trouve, Monsieur, en rentrant dans le vide affreux de mon séjour natal, votre lettre et vos consolations qui m'y attendaient. Je n'ai pas la force de vous parler des vers que je n'ai pu lire et sentir qu'à travers mes larmes. Mais recevez monsieur ce mot de remerciements pour une pitié qui console toujours et pour cette marque d'amitié dont je conserverai un éternel souvenir. Je vous le dirai plus à loisir et mieux je l'espère quand j'aurai le plaisir de vous voir et de vous reconnaitre".
1000,00€