Cerutti veut étouffer la contre-révolution.
Joachim Cérutti (None, 1738/1792)Manuscrit d'un discours de Cerutti intitulé : "Réponse de M. le président", prononcé au moment où les campagnes commencent à gronder, après la constitution civile du clergé. Il s'adresse aux élus afin qu'ils transmettent la bonne parole sur le terrain, qu'ils aient les armes pour étouffer la contre-révolution dans l'oeuf et qu'ils mettent en garde le peuple contre les visées d'une partie du clergé. «Les applaudissements que vous donnez aux travaux de l'assemblée électorale, touchent sa sensibilité. Le patriotisme est devenu notre amour-propre commun. Vous professez les mêmes principes que nous. Leur communication sert à les entretenir et à les redoubler. Chaque députation que nous avons reçue est une nouvelle alliance entre le peuple des cités et celui des campagnes. Les arts utiles et les arts brillants sont dignes de fleurir ensemble dans le champ fécond de la liberté. En retournant dans vos hameaux, dites à vos frères qu'ils sont aussi les nôtres. Dites leur que, sans respirer le même air, nous respirons la même flamme. Les factions ennemies semblent en ce moment nous menacer. La discorde prend le masque de la Charité, et distribue des aumones avant de distribuer des poignards. Rassurons nous en comtemplant notre union ; et si le nom flétri de contre-révolution retentit encore à nos oreilles indignées, répondons tous ensemble : Le peuple entier a fait la révolution ; le peuple entier en profite ; le peuple entier la défendra».
500,00€ 350,00€