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Raphaël Lépine défend l’enseignement de la chimie à Lyon.

Raphaël Lépine (Lyon, 1840/1919)
Physiologiste lyonnais, correspondant de l'Académie de médecine. Père de Jean.

Type de document : lettres autographes signées

Nb documents : 4 - Nb pages : 15 - Format : In-8 et in-12

Lieu : Cassis et Lyon

Date : 1910-1911

Destinataire : Charles Jacques Bouchard (1837/1915), médecin, de l'Académie des sciences.

Etat : bon

Description :

Raphaël répond point par point à la lettre de son ami Bouchard : sa retraite, la succession de Cazeneuse à la Faculté et sa volonté de fortifier l'enseignement chimique. «Le nombre de nos étudiants en pharmacie décroit de manière inquiétante. Voilà plusieurs années que je préside le concours annuel des pharmaciens des hôpitaux (analogue aux internes en pharmacie de Paris, et je suis à même d'être bien renseigné) [...]. 4° Je te remercie infiniment de l'honneur que tu me fais en voulant me présenter pour un prix de physiologie médecine. Et en effet, le peu que j'ai fait, c'est bien en appliquant la physiologie à la médecine. Mon livre eut été meilleur si je n'avais pas été malade en le terminant, et je me suis hâté de crainte qu'il ne paraisse pas [...]». Il reprend sa discussion sur les statistiques de mortalité et la succession de Cazeneuve à la Faculté de Lyon : il passe en revue les prétendants. «[...] Je persiste à croire qu'il aura peu de voix, car des motifs d'ordre divers sont favorables à Morel. Mais comme Barral est un honnête garçon (et qu'il a eu cette année le déplaisir d'être dépossédé de la situation d'essayeur qu'il avait depuis quelques mois et qui devait lui rapporter 12.000 F.), je maintiens qu'on ne peut le laisser sans situation un peu stable ; car il n'a pas démérité et rend des services depuis des années à la Faculté. Je viens donc te demander s'il est vrai que le ministère soit hostile à Barral, ce que je ne puis croire, et si ce dernier doit renoncer à l'espérance d'être chargé de cours, ce serait dur, et dans l'intérêt général injustifié ; car il est inouï que nous ayons si peu de chaires en enseignement de chimie, pour nos étudiants en pharmacie. Lyon est un centre d'études chimiques. Il faut soutenir à Lyon l'enseignement pharmaceutique. Je voudrais que Barral fut chargé d'un enseignement de chimie analytique, dans l'intérêt général [...]». Il est joint une autre L.A.S. à son épouse.

Une enveloppe jointe.

Vendu