Emile Augier intervient pour placer son cousin Gustave Vernet.
Emile Augier (Valence, 1820/1889)Ces trois lettres du poète Émile Augier à l'économiste Alfred de Foville, concernent le cousin de l'auteur, Gustave Vernet (1821-1903), futur receveur des Finances, et sa nomination à un poste officiel. Ainsi, dans son premier courrier, il écrit : «Permettez-moi de vous remercier directement de l'intérêt que vous voulez bien témoigner à mon cousin Vernet. Rien ne pouvait m'être plus agréable que la bonne nouvelle dont notre ami Fauqueux m'a fait part hier.» Dans la deuxième lettre, il fait part d'une légère inquiétude : « Mon cousin Vernet m'écrit que la nomination n'a pas paru au Moniteur ; il s'est mis à la disposition du Trésorier général de Versailles, le priant de fixer à la fin avril sa prise de service à Maisons-Laffitte, il n'a pas eu de réponse, et il commence à ne savoir sur quel pied danser, car l'avis officiel de la nomination ne lui donne que 30 jours pour s'installer. Serez-vous assez bon pour faire régulariser la situation ?» Dans la dernière missive, Augier remercie chaleureusement son correspondant pour l'efficacité de son aide.
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