L’académicien Chabanon prend pitié d’une pauvre femme.
Michel Paul Guy Chabanon (de) (Saint-Domingue, 1730/1792)"Je n'entands point parler, Monsieur, de M. le Chevalier de Brassac. Vous savés que d'après le leg fait par mon oncle l'abbé Bouchans à Madame de Brassac, le chevalier, comme tuteur des mineurs Brassac doit une rente de 200# à la bonne femme Degen, et qu'il y a 3 années d'arrérages de cette rente qui sont dües. Le sort de cette pauvre femme me fait pitié ; je voudrois de tout mon coeur lui être utile, en l'aidant à poursuivre son débiteur". Il demande son intervention et son aide pour le poursuivre en justice. "Le chevalier de Brassac résidant à Brassac en Auvergne, auprès d'Issoire. Cette terre de Brassac appartient à ses neveux mineurs dont il est le tuteur [...]. Je suis persuadé que le chevalier de Brassac, dès qu'il se verra assigné, entrera en païment : il y a vraisemblablement dans son fait plus de négligence que de mauvaise volonté [...]". Et de conclure : "mon adresse est de l'Académie françoise".
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