Le sculpteur Antonin Carlès travaille au monument du commandant Olympe Hériot.
Antonin Carlès (Gimont, 1851/1919)Antonin Carlès explique à son ami Charles Giron qu'il a reçu la commande d'un monument de Mme Hériot, « pour honorer la mémoire de son mari, fondateur de l'Orphelinat de la Boissière, oeuvre de haute charité autant que d'idée élevée et dont la traduction m'intéresse au plus au point » [Monument au commandant Olympe Hériot, 1906, marbre, La Boissière-École (Yvelines), École Hériot]. Il évoque également la découverte, « un peu tard il faut bien l'avouer », des joies de la vie conjugale, ainsi que son voyage en Suisse, dans les terres de Giron : « Notre séjour dans ta patrie n'a été que de quelques petits jours et nous ne sommes pas allés plus loin que Berne qui ne manque pas de caractère mais il y a mieux je le sais, surtout dans vos belles montagnes. Le jour même où nous sommes allés frapper à ta porte, nous avons dîné sur le lac sur le petit îlot qu'a acheté Chasteau près Montreux. Le spectacle là est vraiment merveilleux et nous en avons emporté un souvenir inoubliable. »
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