2 lettres d’Abdullah Djevdet à Karl Boès évoquant le jeune Stefan Zweig
Abdullah Djevdet Bey (Arapgir, Turquie, 1869/1932)Ensemble d'une lettre et une carte, autographes signées, de Abdullah Djevdet Bey, parfois orthographié Cevdet, relatives à son ouvrage Les quatrains maudits et les rêves orphelins, à paraître en 1903. Orthographe approximative.
Abdullah Djevdet fait parvenir un texte à Karl Boès, à La Plume : "Mr Raymond m'a donné son étude sur ma poésie. Je vous envoie ci-incluse la copie qui sera mise entre les appréciation que je vous ai précédemment envoyé pour être composé avec des petites lettres et ajoutées à la fin des Quatrains. C'est un procédé qui est très en vogue en Allemagne et en Angleterre. Je vous serai très obligé, si vous vouliez faire insérer cette étude dans La Plume de sorte que je puisse dire extrait de La Plume comme les autres [...]". Il attendra la préface de Laurent Tailhade jusqu'à la fin du mois, ou on s'en passera et Boès s'en chargera.
Djevdet poursuit "Mon jeune ami allemand qui est un bon poête S. Zweig partira pour Paris dans une quinzaine de jour il vous parlera de la Direction de La Plume pour l'Allemagne. Vous debatterez la question de vive voix [...]". Il attend les épreuves. Belle signature.
Dans un second courrier, envoyé depuis Londres, Djevdet donne des instructions. Il ne veut plus d'épreuves et charge Boès de les corriger lui même pour que le livre puisse paraitre "le 15 de ce mois". Il précise quel nom doit apparaitre sur la couverture : Dr Abdullah Djevdet Bey, la date, le prix, le tirage de tête etc.
On joint une lettre, émise par La Plume, réclamant le paiement en retard des volumes des Quatrains maudits, de Djevdet. Enveloppe conservée avec mentions "Parti sans laisser d'adresse", nombreuses marques postales.
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