3 lettres de l’évêque d’Arras, Mgr de Conzié, en exil avec le comte d’Artois

3 lettres de l'évêque d'Arras à l'archevêque de Bordeaux, tout-deux exilés à l'étranger. [Louis Hilaire de Conzié, évêque d’Arras , suivit le comte d’Artois en émigration puis devint aumônier du prince de Condé qu’il accompagna en Italie, Allemagne, Russie et Grande-Bretagne°.

1794 : il est au QG du prince de Condé et apprend son départ pour l’Espagne ; il va transmettre ses instructions au comte d’Artois. « Le parti que vous prenez, Monseigneur, est aussi prudent que courageux […] ».

1799. Deux lettres sur leurs désaccords au sujet des discussions avec les autres prélats exilés à Londres. « L’article de votre lettre par lequel vous m’avés annoncé, Monseigneur, que vous comptés sur mon suffrage, m’a obligé à prendre des informations, tant sur des faits que j’ignorais, que sur la réalité de vos griefs. Vous m’avés marqué que vous étiez sûr de l’opinion de tout ce qu’il y a de plus éclairé et de plus vertueux dans le clergé. Ce sont ceux de notre ordre que j’ay cru reconnaître à cette désignation […]. Vous êtes mal fondé à vous flatter de leur suffrage : ils m’ont assuré que tous nos collègues continueront à vous maintenir dans la possession des droits que vous avés à leur justice […]. Les quatre prélats par vous nommés dans cette lettre et que vous croyés être, les uns vos ennemis et les autres officieusement occupés à vos intérêts, étant aussi généralement estimés et considérés du public, qu’ils sont vénérés dans notre ordre, il me seroit pénible d’être en opposition avec un d’eux, s’il y avait, ce que je ne peux croire, une différence réelle dans leurs dispositions à votre égard […] ».