4 lettres de Maxime Du Camp publiées dans l’Illustré du Dimanche.
Maxime Du Camp (Paris, 1822/1894)Maxime Du Camp enrichit la collection d'autographe du jeune Carl de Beaumont, à la demande sa tante Pauline. Dans un premier temps, il signe la note suivante : « Pour vivre en paix avec les femmes, il faut croire ce qu'elles disent ; pour savoir la vérité, il faut croire le contraire. » Puis, le 30 mars 1986, il revient sur sa décision et propose un autre mot destiné au jeune homme : « Toute réflexion faite, il ne faut point dire de mal de ce que l'on doit le plus aimer au monde ». Il remercie la comtesse de lui avoir envoyé « la turlutaine destinée à votre neveu, je l'ai proprement mise dans ma cheminée où elle a trouvé le genre de mort réservée aux hérétiques. » Il évoque ses migraines et relate un souvenir d'enfance, dans la cour du collège. «J'ai eu l'oeil droit poché et le nez à moitié démoli dans une histoire absolument pareille. J'ajouterai que j'étais l'offensé, que j'étais dans mon droit et que le jugement de Dieu s'est trompé avec une si coupable persistance que j'ai été obligé de rester huit jours à l'infirmerie [...]. »
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