REF: 12980

Affaire Dominici : intéressant tapuscrit abondamment annoté, relatif au triple crime de Lurs

Type de document : Tapuscrit avec annotations manuscrites

Nb documents : 1 - Nb pages : 14 pp. - Format : In-4

Lieu : S.l.

Date : S.d. [1952]

Destinataire : Sans

Etat : Quelques taches.

Description :

Intéressant article sur la célèbre affaire Dominici, contemporain des faits et de l'enquête, résumant les différentes hypothèses avancées concernant le "mobile qui a pu armer le bras du meurtrier de la famille Drummond", ainsi que les différents acteurs de ce fait divers. Nombreuses ratures, corrections et ajouts en marge.

L'auteur analyse la piste du règlement de compte politique puis l'exclut. "Notre conviction - elle l'a toujours été - est qu'il s'agit d'un meurtre occasionnel, ayant le vol pour mobile". Les témoignages de MM. Duc, Blanc et Panayotou "prouvent que le meurtrier est resté sur les lieux du crime de minuit à cinq heures du matin". Il est question de l'arme du crime, de la proximité du logement de l'assassin, du déroulement des crimes, la présence de la police, interrogatoires des Résistants et Communistes, etc. Résumé de l'enquête policière (commissaire Sebeille, commandant Bernier, inspecteur Girolami, etc.), énumération et identité des principaux témoins, etc.

Le document se termine par une note adressée à une certaine Michelle "Malgré les derniers évènements sur l'affaire de Lurs intervenus après que ceci ait été fait (1 semaine), je ne pense pas qu'une correction puisse être apportée là-dessus. À vous et à vous seule Michelle de juger. Si ce n'était vous je ne me serais pas [?] si ouvertement je fais confiance à votre discrétion".

Dans la nuit du 4 au 5 août 1952,  Sir Jack Drummond, sa femme et leur fille de 10 ans, furent assassinés près de leur voiture à proximité de la commune de Lurs, dans les Alpes-de-Haute-Provence. Les membres de la famille Dominici s'accusèrent entre eux d'avoir commis ce crime. Cette affaire eut un retentissement médiatique colossal et in fine, le patriarche, Gaston Dominici, fut condamné à mort puis gracié par le général De Gaulle.

Annotations d'époque, au stylo bille bleu ou rose. 

450,00

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