Albert Deseilligny craint la faillite de Decazeville.
Alfred Deseilligny (Paris, 1828/1875)Intéressante lettre de l'administrateur de Decazeville, écrite au moment de la première grave crise que traversent les Houillères de Decazeville qui, très enclavées, voient leur compétitivité décroitre face aux productions étrangères ; les premières grèves vont éclater. "Je puis recevoir utilement jusqu'à demain les adhésions manquant encore à la combinaison projetée pour le rachat de Decazeville. Cette combinaison parait malheureusement devoir être la seule qui se prépare en vu de l'adjudication du 11 ; et encore est-il douteux qu'elle aboutisse, par suite du silence d'un assez grand nombre d'obligataires. Les conséquences seront une nouvelle vente manquée, une nouvelle baisse de mise à prix, une nouvelle réduction et un nouvel ajournement dans le dividende que donnera la faillite. Je sollicite une réponse sans pouvoir, à la suite du retard apporté, promettre le succès. La presque unanimité des adhésions serait nécessaire pour compenser les difficultés qu'a donnée depuis un mois la situation financière et pour rendre des chances à une tentative faite sur la demande des porteurs d'obligations dans l'intérêt de leur créance".
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