Amères réflexions sur une amitié trahie
Manuscrit anonyme, de la fin du XVIIIe ou du tout début du XIXe, intitulé "Sur l'amitié". Réflexions amères suite à une amitié trahie.
"A-t'on de la fortune et les moyens de tenir table ouverte, on a beaucoup d'amis. Vous arrive-t-il un revers qui vous enlèvera votre fortune, tous les amis que vous aviez s'éclipsent, à peine vous en reste-t-il un. Le bien que vous faites, les services que vous rendez peuvent vous donner des amis, mais ce n'est ordinairement que pour le temps où ils croyent que vous pouvez leur être encore utile ; après, à peine daignent-ils vous regarder. Il semble que la reconnaissance soit pour eux un fardeau dont ils ne cherchent qu'à se débarrasser [...]". L'auteur livre ensuite sa propre expérience, amère : "L'expérience m'a démontré que l'homme qui s'étoit dit et que j'avois cru mon ami pendant 25 ans n'étoit qu'un fourbe et un hypocrite. Il étoit pourtant juge dans un tribunal supérieur [...]".
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