Barbey d’Aurevilly pleure Silvestre « Le coup a été cruel. Vous savez si je sais aimer mes amis. »
Jules Barbey d'Aurevilly (Saint-Sauveur-le-Vicomte, 1808/1889)Belle lettre de Barbey D’Aurevilly rédigée après le décès de son ami, le critique et historien d’art Théophile Silvestre, survenu le 20 juin 1876 :
« [...] La mort de Silvestre & son enterrement m’ont rendu avant-hier & hier tout travail impossible. Or, c’étaient les jours consacrés à mon article. Je ne suis donc pas prêt pour aujourd’hui. Excusez moi auprès de Mr Gibiat. Mon article ne sera pas retardé longtemps. Je crois que je vais pouvoir me remettre à la besogne aujourd'hui. Le coup a été cruel. Vous savez si je sais aimer mes amis. Souvenez-vous de Dutacq [beau-frère d’Azambre] – jamais, jamais oublié ! [...]».
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