Belle correspondance de 6 lettres du général Bertrand, à son fils Henri

Belle correspondance de 6 lettres du général Bertrand, adressées à son fils Henri, notamment à propos des dettes de ce dernier :

• "De jour en jour j'attendais cette lettre et au bout de trois semaines tu m'écris : 'je puis te dire franchement que je ne me connais plus d'autres dettes que celle que tu sais. Quand aux tailleurs ils ne sont pas pressés vu la petite somme que je leur dois'. Une dette de 5 à 600 francs est pour toi une petite somme. Digne propos d'un insensé qui en trois ans a mangé la moitié de la fortune patrimoniale [...]. Je me suis occupé de tes affaires avec la sollicitude d'un père [...] Comment mon fils peut-il se conduire de la sorte avec son père! [...]".
• 5 octobre 1836 : Sur la succession de Madame Bertrand « Il faut ajouter à la procuration : "Le pouvoir en procédant à la liquidation de la succession de Mme Bertrand, celui de procéder à toutes opérations accessoires et incidentes, notamment à la liquidation de la succession de feue Madame Dillon dont Madame Bertrand était héritière bénéficiaire, et encore à la liquidation des successions de M. Hook, oncles de Mme de Dillon, confondues dans la succession de la dite dame, en déclarant que chacun des pouvoirs qu'ils ont donnés pour la liquidation de la succession de Madame leur mère, s'appliquant à la liquidation de toute les autres successions".
• 1er mai 1842 : "[...] Tes camarades ont parlé de toi à Nap. [son fils ainé] d'une manière bien favorable. Ils disent que tu connais la fabrication des armes comme un ouvrier. Tu auras leur estime et leur amitié ! Tu seras le guide, le conseil de tes frères [...]".

Les lettres sont signées "Bertrand" ou "B."

On joint un document relatif à la succession de Françoise Elisabeth Dillon en faveur d'Henri Bertrand (copie d'époque, 2pp. in-4).