Belle lettre de Paul Fort avec poème.
Paul Fort (Reims, 1872/1960)«Je demande quatre jours à notre lieutenant Ducoté. Précisément notre lieutenant Ducoté est mon ami, et je ne doute pas qu'il ne nous accorde, à Boylesve et à moi, cette permission. Pâques-Dieu! On mange chez vous tout comme autrefois, à la cour de Bourgogne, lorsqu'on y invitait Louis XI, dans l'espoir de lui arracher un secret, au dessert. Vous n'aurez pas mes secrets! (votre vin est bien bon...). Contentez-vous de mon amitié». Il ajoute : «Mon Dieu, faites que car article paraisse, / Dans le prochain numéro de l'Ermitage, / Et je vous promets bien que je ferai dire une messe / A Notre-Dame / (Pour le succès de mon futur volume». Puis, «Que dites-vous de ce couplet sur Olivier-le-Dain? J'ai vu oiseau ramage / Nommé maître Olivier / Volant par son plumage / Haut comme un épervier. / Fort bien savait complaire / Au roi, mais je vois qu'on / Le fit pour son salaire / Percher au Montfaucon. Ce n'est pas la grâce que je vous souhaite».
Vendu