Belle lettre tourmentée du peintre Charles Marchal.

Dans cette belle lettre amicale, le peintre Charles Marchal assure M. Parfait de son amitié fidèle : «Je suis parti persuadé que j'emportais votre amitié. Si ce n'est qu'une illusion laissez-là moi. Quelque grand ait été mon silence à l'heure triste de la séparation je l'ai cru plus opportun que le bruit inutile des consolations impuissantes. [...] Je ne puis oublier les joyeux moments que nous avons passés ensemble, c'est un doux souvenir que j'emporte avec moi et dont je vous remercie mille fois.» Sur un ton plus léger, Marchal évoque également le célèbre éditeur de Jules Verne, Jules Hetzel : «Je ne puis me défendre d'une grande sympathie pour Hetzel quand vous le verrez donnez lui donc des coups de pieds dans les jarrets. Après quoi vous lui serrerez bien cordialement les mains de ma part.» Enfin, il ajoute : «Quand j'aurai pu me procurer quelques vues de Chartres je vous les enverrai.»