Berger de Xivrey s’en remet à l’Empereur.
Jules Berger de Xivrey (Versailles, 1801/1863)Berger de Xivrey fait part de sa cruelle déception et de sa peine à la réception de sa missive. Il en accepte la décision mais se refuse à croire qu'elle vienne de l'Empereur. «Sa Majesté a daigné m'exprimer, au contraire, sa satisfaction d'un travail, que j'ai entrepris dans l'intérêt de sa gloire et pour le bien, en y donnant tous mes soins avec beaucoup de persévérance. J'en attendais un résultat utile au public, honorable pour moi, et par là un moyen légitime de me recommander plus particulièrement à la protection de l'Empereur, qui m'est très nécessaire [...]». Il demande néanmoins à pouvoir bénéficier d'un court entretien et se lance dans une dithyrambe sur ses goûts littéraires et l'efficacité de son travail auprès de l'Empereur. Flatteries qui, semble-t-il, ont porté leurs fruits puisqu'en haut de la lettre figure cette mention : "13 janv. 60. Av. au garde des sceaux de faire imprimer. L'Emp. payera la dépense. Avis M. de Xivrey". [Peut-être s'agit-il de la publication de Tradition française d'une confédération de l'Italie, rapprochement histoque (1609-1859), ouvrage de Berger de Xivrey qui vit le jour en 1860 sous les presses de l'Imprimerie Impériale].
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