Charles Méray ardent défenseur de l’Esperanto.
Charles Méray (Chalon-sur-Saône, 1835/1911)Deux lettres, très fournies, dans lesquelles il souligne l'intérêt de l'Esperanto et donne des bases, afin de comprendre et de parler cette langue universelle. «Un mot encore pour vous dire que les chefs de la Société pour la propagation de l'Esperanto, M. L. de Beaufront [le marquis Louis de Beaufront (1855/1935)], président (2, rue Marboeuf à Paris) et M. René Lemaire, secrétaire (à Epernay), avec lesquels je suis entré en relation, sont des hommes extraordinairement dévoués, infatigables et désintéressés [...]». Il souligne les obstacles rencontrés, le manque d'argent, ou encore, la difficulté de trouver une salle de conférence à l'Exposition universelle. «M. de Beaufront, qui depuis douze ans travaille à son côté à la fabrication d'une langue internationale et l'avait presque terminé (il paraît que c'était dans le genre de l'Esperanto, a tout jeté au feu, pour se faire le bras droit de M. Zamenhof [...]».(Zamenhof est âgé de 28 ans lorsqu'il publie le premier manuel d'Esperanto, en juillet 1887).
Une troisième lettre est relative à ses travaux mathématiques : «Je ne puis pas me dire un martyr de la géométrie car je n'ai encore été ni ruiné ni emprisonné pour elle ; mais malgré ma hardiesse j'ai failli reculer [...]».
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