Marcel Gromaire défend son galeriste Louis Carré
Marcel Gromaire (Noyelles-sur-Sambre, 1892/1971)Marcel Gromaire accuse réception d'une carte et d'un portrait "Il est je crois ressemblant. Quel problème qu'un portrait! J'ai lu avec le plus grand intérêt et le plus grand plaisir "Voilà" (le nom de ma 1ère femme était Jeanne et non Germaine, ceci en cas de réédition). Ce bouquin devrait avoir grand succès. J'en étais enchanté, c'est vivant et rappelle bien des choses vécues. Merci aussi du bouquin sur l'amour, que je vais lire, mais qui déjà, en le feuilletant, se révèle plein d'intérêt. Les illustrations sont excellentes comme choix, très variées. J'aurais pu te confier un dessin plus récent et plus typique". Il évoque une enquête sur "Vénus", et une diatribe de son correspondant contre le marchand d'art Louis Carré. "J’ai lu le Canard enchaîné. Peut-être ton réquisitoire contre Carré est-il trop vif ? C’est tout de même le meilleur marchand, le plus sensible d’aujourd’hui, je lui sais gré de m’avoir bien servi, d'avoir vu loin et de voir encore plus loin. Côté finances on ne peut lui reprocher d’avoir de la fortune personnelle. Ce que je sais c'est qu'il a des frais immenses pour sa galerie et qu'il n'hésite pas à faire refaire tout encadrement ou affiche ou catalogue qui n'est pas satisfaisant. Il est correct dans ses paiements [...]. Personnellement, je suis très touché de ce que tu dis de ma peinture et t'en sais beaucoup de gré".
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