Foujita hésite à prendre André Romanet pour galeriste et demande conseil
Tsuguharu Foujita (Tokyo, 1886/1968)Foujita hésite à travailler avec le marchand d'Art André Romanet, propriétaire de la galerie de peinture La Palette bleue, 30 rue de Seine à Paris. Orthographe et langue fantaisistes.
"J'ai reçu la visite de M. et Mme André Romanet 55 rue d'Isly. Alger. Paraît-il plus grand marchand de tableau, qu'il m'a voulu faire mon Exposition a votre ville j'ai confier 3 toiles et il m'acheter un petit toile. Voulez vous me faire savoir que galerie Romanet est vraiment bien oui ou non ? Il m'a dit que ce sera au debout de l'an prochaine. Est ce que je peux faire l'affaire avec lui ? Je ne sais pas. Vous avez autre idées ? J'ai beaucoup de l'envie de passer auprès vous bien entendu et pour cela je vous demande mille conceil et pour va mieux. Quel moment est mieux. J'ai rencontrer très souvent mon ami Montzin [Simon Mondzain (artiste peintre il m'a dit que il sait tres bien à vous. Sa famme [Simone] est médecin, et nous habitons dans la même rue, il m'a dit aussi comme vous que il faut venir a Alger et pour faire exposition, mais maintenant je ne sais pas est-ce qu'il a déjà retourné chez vous. il est tres bon ami de moi très charmant, et nous aimons beaucoup. [...] J'ai invitation de faire Exposition a Bruxelles et Geneve mais je n'ai pas encore décider comment je dois faire. Toujours après quand je reçois votre lettre je garde stupidement pas répondre de suite, garder si longtemps silence, c'est vraiment mon négligiance (car pour moi si difficile d'écrire francais correctement) [...] et voila comme ça que je suis, ne rigole trop. Votre fidele ami qui vous aimes beaucoup. Mes mille baisers. Votre Foujita [...]".
Dans les années 1950, le galeriste André Romanet développa un centre d'activité à Alger, où il avait ouvert une galerie rue d’Isly. Foujita s’y rendit en janvier 1951 avec ses toiles et fut introduit par Romanet auprès de sa riche clientèle, que l'artiste dessinera.
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