Henri Queffélec veut toucher ses lecteurs.
Henri Queffélec (Brest, 1910/1992)A propos de ses nouvelles. «Si vous pensez que les dix nouvelles que vous me citez puissent intéresser Ecclesia, je suis naturellement très heureux de la chose. Le "Rève pour le temps de Noël" avait paru, voici quelques années, dans l'Almanach du Pèlerin. Il m'avait valu [...] d'être considéré comme un traître à l'égard des Français d'Algérie [...]. Votre confiance au sujet du roman me touche, me remplit de confusion, aussi [...]». Dans une seconde lettre, il évoque la correction d'un manuscrit et sa difficulté à toucher le public. «A coup sûr, vous êtes beaucoup plus sévère que moi. Vous connaissant, je m'en félicite, car je vois là une manifestation d'énergie et la preuve que d'ici peu, après avoir laissé dormir ce manuscrit pour en écrire un autre, vous le reprendrez et saurez clairement le léger travail qu'il demande [...]. La communication avec le public est d'ailleurs, comme vous avez eu l'amitié de ne pas me l'objecter, une notion idéale! Depuis l'autre jour, j'en ai encore eu deux preuves personnelles amusantes : un article très court dans le Figaro Littéraire qualifiant mon petit recueil de nouvelles de folklorique et de patoisant (l'auteur a dû lire à toute vitesse les nouvelles 1 et 2) ; une lettre signée illisible, mais calligraphiée, d'un compatriote breton, me reprochant de ne pas donner à nos compatriotes le conseil de boire du lait [...]».
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