7 lettres d’Henry de Montherlant à Marcel Thiébaut
Henry Montherlant (de) (Paris, 1896/1972)5 L.A.S. et 2 L.D.S. d'Henry de Montherlant, adressée à Marcel Thiébaut, de la Revue de Paris.
-8 juin 1935 : « j’ai dit tout ce que j’avais à dire sur le sport, et plus largement même que je ne l’aurais dû, ayant donné là- dessus, je le confesse, jusqu’à des fonds de tiroir [...] ».
-16 décembre 1939, envoyant un texte pour la revue : « si vous ne vous laissez pas arrêter d’abord par le fait qu’il soit un “radio-montage”. Car c’est un texte auquel je tiens assez pour avoir accepté qu’il parût dans une petite édition de luxe, après sa publication en revue ici ou là. Toute la seconde partie (à partir du dialogue du prêtre et de l’enfant) est entièrement inédite. Dans la 1ère partie qq. phrases ont été empruntées à la Relève du Matin, mais peu de chose [...] ».
-13 janvier 1955, à propos de Port-Royal : « Vous avez eu raison de dire que je n’écris jamais des pièces d’idées, que ce sont plutôt des attitudes que j’incarne dans des personnages humains : ici, la délité. Ce sont toujours les hommes qui m’intéressent, et il est rare qu’ils incarnent une seule idée. Ils sont plutôt tous plus ou moins vagues et contradictoires comme l’Archevêque de Paris. A la vérité, je ne pense pas que Port-Royal soit mon “chef-d’œuvre” [...] L’histoire m’y a trop apporté et m’a trop aidé. Il n’y a pas de proportion entre une pièce telle que celle-là et une pièce jaillie entièrement de soi-même. L’avenir se trompera s’il ne juge pas que mon “chef d’œuvre” est La Ville dont le Prince est un Enfant [...] ».
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