Jules Lichtenstein, naturaliste tueur de chenilles.
Jules Lichtenstein (Montpellier, 1816/1886)«Je vous ai adressé tout de suite une boîte pleine de chenilles de l'Abraxa pantaria vivantes. Mettez-les sur un frêne et vous aurez des cocons, chrysalides et papillons pour votre collection, car j'ai honte de le dire, je les ai tués par milliers et je n'en ai pas piqué un seul et vous êtes le 3 ou 4eme collègue qui m'en réclame !». En revanche, il n'a pu lui procurer le Thrips des céréales car les blés sont coupés depuis longtemps. «J'ai envoyé tous les Thrips que j'avais à M. Th. Pergande de New York qui s'occupe d'une monographie de cette famille». Il évoque le départ de Riley [l'entomologiste américain Charles Valentine Riley (1843/1895)] qui est reparti chez lui via Liverpool. «Il y a laissé ici un excellent instrument pour y débarrasser des pucerons». Il transmet ses amitiés à Ed. André [le naturaliste Edmond André (1844/1891)]. «Il nous fait bien attendre la livraison de juillet de son Species [Species des hyménoptères d'Europe et d'Algérie] et j'en ai un besoin urgent pour classer mes Odynères. Dites lui s.v.p. que j'ai repris avant hier l'Odynerus disconotatus sur l'Echinops retra [...]».
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