La princesse de Salm-Dyck dévoile ses projets d’écriture.
Constance de Théis Salm-Dyck (princesse de) (Nantes, 1767/1845)La princesse de Salm-Dyck remercie Sauvo pour l'article consacré à ses Pensées. «On voit que les éloges y sont donnés de bonne foi, et qu'ils n'ont rien de commun avec ceux dont on remplit ce qu'on appelle aujourd'hui les réclames [...]. Les nombreuses citations de mes Pensées ne m'ont pas été moins agréables ; elles sont particulièrement bien choisies [...]». Elle évoque ensuite les autres critiques parues dans les autres journaux et ses projets d'écriture. «Celui du Moniteur universel me paraît couronner l'oeuvre, et je n'en désire pas plus, cette fois. Je me réserve, d'ailleurs, la bonne volonté des journaux pour mes Oeuvres complètes qui paraîtront l'hiver prochain, et pour un autre ouvrage, mes Mémoires, auxquels je travaille depuis plus d'un an. Ils auront, je crois, quelqu'intérêt ; car ils seront un tableau fidèle de la société, et de la littérature de notre temps. Quant à la politique, Dieu merci, je ne m'en suis jamais mêlée activement ; mais, depuis 89, j'ai vu et jugé toutes les révolutions, et j'en parlerai, comme dans plusieurs de mes ouvrages, sous le rapport de l'opinion, et, aussi, sous celui de la vérité des faits que l'on altère de plus en plus dans une foule d'écrits. J'ai fait, à ce sujet, six méchants vers, en manière d'épigramme, que je vous dirai un jour au coin du feu [...]».
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