La princesse Mathilde Bonaparte évite la prison à Octave Feuillet
Mathilde Bonaparte (Trieste, 1820/1904)Ensemble de 4 lettres de la princesse Mathilde.
Elle tente de faire libérer Octave Feuillet de ses obligations envers la Garde Nationale et y parvient. "Monsieur. Je reçois votre lettre qui n'est autre chose qu'un cri de détresse. Je vais et je veux vous sauver. Pour cela donnez-moi tous les renseignements sur votre position sociale de garde nationale [...]". Elle fera tout ce qu'elle peut pour le sauver de la prison et "pour le retirer d'une si abominable institution". "Vous êtes exempté. Le général me l'écrit. Voici une corvée de moins dans votre existence. Je voudrais qu'il fût aussi facile pour vous de venir à bout des autres [...]". La Princesse évoque ses ouvrages et pièces de théâtre, etc.
On joint la lettre autographe signée d'Octave Feuillet dans laquelle il répond à la demande de renseignements : il détaille sa situation et son grade : "J'ai le coeur tout pénétré de votre gracieuse charité. Je bénis ces dix mois de fièvres et d'alarmes qui m'ont valu cinq lignes de la main de Votre Altesse. Quoique profondément confus de faire descendre Votre Altesse à de tels détails [...]". Paris, 7 mai. 1 p. in-4. Encre turquoise sur feuillet double. Pâles rousseurs.
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