La Reine consort des Deux-Siciles pleure la Reine Marie-Amélie
Marie-Thérèse de Habsbourg-Teschen (Vienne, 1816/1867)Lettre autographe signée de Marie-Thérèse de Habsbourg-Teschen, archiduchesse d'Autriche, adressée à Januaria de Brésil. Elle déplore la mort de Marie-Amélie de Bourbon, princesse de Naples et de Sicile, puis reine des Français, survenue le .
"[...] nous avons été tous bien affligés par la mort de notre tante la reine Amélie. Des détails personne ne sait rien d'autre encore ici que ce que disent les journaux, pas même Clémentine l'autre jour n'avait encore eu de lettre et ne savait pas même indisposée sa mère, de manière que la triste nouvelle est arrivée comme un coup de foudre à cette pauvre femme qui en est désolée comme de raison [...]". Étant retournée au Vatican, durant la journée, elle reprend l'écriture de son courrier, le soir venu et annonce avoir demandé la bénédiction du Pape "pour toi ma chère soeur". Le Saint-Père allait bien malgré la fatigue de la Semaine Sainte. Tout le monde est malade. "Mes filles ici présentent te baisent la main, tu ne les reconnaitrais plus tant elles ont grandi [...]".
Janvière Marie Jeanne Charlotte Léopoldine Candide Françoise Xavière de Paule Michelle Gabrielle Raphaëlle Gonzague du Brésil, princesse impériale du Brésil, infante de Portugal, puis par son mariage, comtesse d’Aquila et princesse des Deux-Siciles, (, était la deuxième fille de l’empereur-roi Pierre Ier / IV du Brésil et du Portugal.
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