Le cardinal Mathieu reçoit le duc d’Aumale à Besançon.
Césaire Mathieu (Paris, 1796/1875)Dans une première lettre, l'archevêque de Besançon adresse ses condoléances à la belle-mère du général. «Les peines de la vie se suivent, et l'une succède à l'autre. Mais la Religion sanctifie tout, soutient tout et adoucit tout [...]». Dans la seconde, il évoque la venue du duc d'Aumale à Besançon. «Nous avons maintenant ici le Duc d'Aumale qui met beaucoup d'activité dans son affaire ; mais qui voit clairement combien on est peu organisé. C'est une chose vraiment honteuse et malheureuse de penser que nos deux régiments d'artillerie pourraient à peine fournir chacun une batterie complète. Celle que vous m'annonciez n'était nullement en défaut. Elle est arrivée pleine et bondée jusqu'au bord d'excellents raisins, auxquels journellement nous faisons fête avec ma petite camarilla composée de braves gens qui chantent vos louanges sur tous les tons [...]».
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