Le général Bosquet défend les zouaves.
Pierre Joseph François Bosquet (Mont-de-Marsan, 1810/1861)Le général (futur maréchal) Bosquet félicite son correspondant pour sa croix d'officier. «Mais j'ai le coeur bien serré, bien attristé, depuis que j'ai vu la parcimonie avec laquelle les récompenses ont été distribuées, l'ingratitude avec laquelle on a traité les zouaves en particulier. Tout le contraire m'avait été promis et je ne pouvais pas croire qu'on put si vite oublier les soldats de l'avant-garde, de l'arrière-garde et de tous les moments de danger. Vous l'aviez mieux compris que moi, je le reconnais aujourd'hui ; et je ne pourrai m'en consoler si je n'avais foi dans l'avenir et l'espérance qu'il me sera permis un jour de faire réparer tant d'oubli qui ne ressemblent que trop à des injustices [...]. Je n'ai jamais si bien compris qu'aujourd'hui combien il est cruel et amer pour un chef d'avoir le privilège de conduire au feu de braves soldats sans avoir le droit de désigner ceux qui méritent des récompenses [...]».
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