Le gouverneur de Madagascar, Albert Picquié, satisfait de sa politique.
Albert Picquié (Saint-Gaudens, 1853/1917)Le gouverneur général de Madagascar, Albert Picquié, félicite son correspondant après son élévation à la dignité de grand croix de la légion d'honneur. «Votre lettre m'apprend, hélas ! que toute médaille a son revers, et que votre santé laissant à désirer, vous avez dû renoncer à votre présidence au Conseil d'Etat. Je m'en afflige beaucoup pour vous et un peu pour nous coloniaux qui avions au Conseil un défenseur bienveillant et autorisé». Il a fait inscrire au budget de 1912 le crédit de 3000 francs prévu au budget de 1911 et dit toute sa satisfaction des quatre élèves de l'Ecole coloniale. «MM. Besson, Ribard, Truitard et Hellier, feront d'excellents administrateurs, les deux premiers sont déjà remarquables, tous sont très bons et sont proposés au 1er janvier, pour le grade d'administrateurs adjoints. J'ai appelé MM. Besson et Ribard à mon cabinet». Il évoque enfin la politique qu'il a mise en place à Madagascar, depuis son arrivée à la tête de la colonie, en octobre 1910. «Tout va bien ici, ma santé comprise, colons et indigènes paraissent satisfaits de ma politique d'apaisement et de mise en valeur. Moi-même me suis très attaché à mon programme de telle façon que je ne songe pas à rentrer en congés avant 18 mois [...]».
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