Le président Fyot de La Marche tire la sonnette d’alarme.
Claude Philibert Fyot de La Marche (Dijon, 1694/1768)Fyot de La Marche annonce à son correspondant que sa lettre au Parlement de Dijon n'a pas produit l'effet désiré, le Parlement s'opposant à tout nouvel impôt. «La Compagnie est intimement convaincue que les peuples de son ressort sont dans une impossibilité entière de païer plus longtems les impôts qui les accablent. Elle est sans doute vivement touchée des malheurs de la guerre et des besoins de l'Etat, mais la crainte d'achever la ruine d'une province qui lui paroît épuisée l'emporte sur tous ces motifs. Le parlement a même cru devoir supplier le Roi de retirer sa déclaration [...]». Il demande des aménagements et «la prorogation d'un impôt si rigoureux».
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