REF: 14116

Le prix Nobel Ferdinand Buisson expose les idées de la loi de séparation de l’Église et de l’État

Ferdinand Buisson (Paris, 1841/1932)
Philosophe et homme politique, co-fondateur de la Ligue des droits de l'homme, lauréat du prix Nobel de la Paix (1927), il préside la commission chargée de la mise en oeuvre de la loi de séparation de l'Église et de l'État.

Type de document : lettre autographe signée

Nb documents : 1 - Nb pages : 2 - Format : In-8

Lieu : Paris

Date : 09/02/1906

Destinataire : "mon cher président" [Adolphe Carnot]

Etat : bon

Description :

Ferdinand Buisson, qui préside la commission parlementaire chargée de mettre en oeuvre la loi de Séparation de l'Église et de l'État, organise des réunions d'information.

"La Ligue d'action (XIIIe arrêt) organise pour le 24 février l'importante réunion dont la carte ci-contre [absente] donne l'indication sommaire. Le but est de réunir dans un exposé à la fois populaire & substantiel, les idées principales sur la séparation. L'exposé sera fait par un discours de Briand et par quelques allocutions destinées à le compléter aux différents points de vue depuis les modérés jusqu'aux libres penseurs.

Voudriez-vous nous permettre de faire figurer votre nom côté de ceux des parlementaires Briand, Vallé, Max. Lecomte, Pelletan et des publicistes Raoul Allier, Aulard, Bérenger?

Si vous y consentez, nous aurions l'espoir d'obtenir que l'Alliance démocratique républicaine [fondée et présidée par Adolphe Carnot] s'intéresse à la publication de la brochure où nous voudrions reproduire la substance de cette conférence, en vue de la propagande républicaine à l'approche des élections. Nous ferons les frais de la sténographie mais pour l'impression, le tirage à grand nombre et au besoin la distribution à un prix très modique, l'alliance pourrait peut-être nous aider, d'abord en nous servant d'éditeur, au besoin même en se chargeant d'une partie des dépenses [...]".

Sur le second feuillet vierge, réponse au crayon d'Adolphe Carnot, acceptant de participer mais refusant que son nom figure aux côtés de ceux de Pelletan et Bérenger.

En-tête de la Chambre des Députés.

Vendu