Le promoteur des Jeux Olympiques, Henri Didon, amoureux de la langue française.
Henri Didon (Le Touvet, 1840/1900)Henri Didon répond à une interrogation sur la réforme de l'orthographe, et avoue sa réticence. «J'ai pour notre langue - telle que nos grands écrivains l'ont faite et continuent à le faire - un culte superstitieux. J'aime son orthographe, malgré ses difficultés, ses anomalies, ses caprices, ses fantaisies. Mon esprit se réjouit à lire ces mots qui gardent dans la façon dont ils doivent être écrits, la marque de leur origine, latine ou grecque. Comment toucher à une langue qui est - jusque dans les irrégularités de prononciation ou d'écriture - la vivante expression du génie national? Et comment oser y toucher par voie de décret académique? [...]».
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