Léopold Lacour défend l’oeuvre sulfureuse de Maurice Beaubourg.

Article d'une chronique de la Vie Littéraire de Léopold Lacour consacrée à Maurice Beaubourg (qui collaborait comme lui au Gil Blas). Il défend son oeuvre avec véhémence. «La Saison du bois de Boulogne parut dans ce journal voilà deux ans et demi ou trois ans. Des imbéciles s'alarmèrent. Les personnages étant des filles et des souteneurs, ils firent les dégoutés, trouvèrent ignobles ce bijou d'art, ce délicieux pastiche et mélange du style épistolaire du grand siècle et de celui des Liaisons dangereuses, car le caprice de Beaubourg fut ici de raconter tout un drame de barrière entre prostituées du trottoir et chevaliers du couteau dans un court roman par lettres où ces messieurs et dames s'exprimaient avec l'élégance de la société la plus polie au temps de Louis XIV, ou sur le ton d'une marquise de Merteuil et d'un vicomte de Valmont [...]».