Lettre de jeunesse de Casimir Périer dans les armées de la République.
Casimir Périer (Grenoble, 1777/1832)Lettre du jeune Casimir Périer, au moment de sa mobilisation dans les armées de la République. Il regrette de ne pas avoir reçu la lettre promise à son arrivée à Strasbourg. «[...] Il me paraît que tu m'as donné une parole à la Casimir. Pour me réhabiliter dans ton esprit, je dois te donner le bon exemple en t'envoyant une épître qui ne sera ni fort longue ni très intéressante». Il attend son retour dans la "grande ville" pour lui narrer quelques anecdotes et lui conter son voyage. «Je ne puis cependant résister au plaisir de te dire que les actions du genre enthousiaste ont singulièrement baissé dans ce pays. J'aurai là dessus des choses piquantes à te raconter. Je n'ose confier mes remarques au papier, je ne doute pas qu'il existe des pièces contre moi [...]». Devant sous peu retourner à Paris, il sera heureux de le retrouver. «J'espère qu'un jour on nous apellera les deux inséparables, du moins je désire que tu partages les mêmes sentiments que moi. Adieu, je t'embrasse et t'aime de tout mon coeur [...]».
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