Lettres de Smirne d’un érudit anglais.
Lettres d'un érudit anglais non identifié, peut-être un diplomate, auteur d'une Encyclopédie, qui connut Cousinéry quand il était consul à Smirne. Correspondance amicale sur la politique, les projets de descente de Napoléon en Angleterre, les recherches de médailles pour Cousinéry, leurs connaissances communes, etc. «Si nous n'avions pas d'aussi imbécillissimes ministres, nous n'aurions pas beaucoup à craindre l'issue de la pénible lutte que voilà. Je suis convaincu et bien convaincu que jamais la paix ne se signera, que vous ne tentiez la descente, qui tarde furieusement. Il me paraît difficile pour ne pas dire impossible que les Français réussissent à jeter sur nos côtes au delà de 50 à 80 hommes [...]. Nos amis d'Egypte, du milieu de mai, me disent que les Beys continuent à voltiger autour du G. Caire, qu'Elfi Bey et les siens bien loin de faire cause commune avec eux s'est rangé du côté des Turcs qui se trouvent en garnison au Caire. Les Français ou bien les Anglais ne tarderont plus, je pense, à se rendre maîtres de ce trop beau mais malheureux royaume [...]».
Vendu