L’évêque de Luçon réorganise les retraites pastorales.
Charles Théodore Colet (Gérardmer, 1806/1883)Deux intéressantes lettres de Mgr Colet à un "Révérend Père", au sujet des retraites pastorales, qu'il souhaite réorganiser. "Mon vénérable prédécesseur avait pour usage d'ouvrir cette retraite le lundi soir et d'en faire la clôture le vendredi soir, dans le but fort louable sans doute de procurer à MM. les ecclésiastiques les moyens de rentrer dans leurs paroisses le samedi soir ou le dimanche matin. Mais ces retraites écourtées ne produisent aucun renouvellement dans les âmes. Les plus fervents font une retraite de quatre jours ; mais beaucoup n'arrivent que le mardi ou le mercredi ; d'autres veulent partir dès le vendredi matin et presque tous sortent en ville pendant la retraite, parce qu'ils n'ont pas de jour libre pour faire leurs affaires ou leurs visites à Luçon. Ces inconvénients contre lesquels j'ai en vain cherché à lutter pendant trois ans, m'ont porté à déclarer, à la fin de la retraite de 1864, qu'à l'avenir nous prendrions nos mesures pour faire sérieusement et utilement notre retraite annuelle. Je vois que l'opinion du clergé est d'accord avec mes projets. Ces prémisses posées, je viens vous proposer de fixer l'ouverture de notre retraite au mercredi 12 juillet à 6 heures du soir. Je dis le mercredi, parce que les mariages se célèbrent ordinairement dans le diocèse le lundi, et plus souvent encore le mardi [...]".
Dans une dernière lettre adressée à "Monseigneur", écrite de Rome, il accepte avec empressement l'invitation à dîner.
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