M. Latude et Mme Legros nouent un pacte.
Charles Pougens (Paris, 1755/1833)Comme il en avait convenu, Pougens adresse à Boulard les noms et titres de Mme Legros et de M. de Latude. «Il [Boulard, lettre de Pougens écrite à la 3e personne] voudra bien se souvenir aussi que nous sommes convenus que ce seroit lui qui seroit supposé avoir fourni les fonds d'après différentes sommes déposées par nos différents particuliers, et que Me Legros auroit le droit de toucher les 300# de rente après la mort de M. de Latude sur ses simples quittances et sans autorisation de son mari [...]». [Latude a passé trente-cinq ans en prison pour des erreurs de jeunesse et trouva en Mme Legros une bienfaitrice qui multiplia les démarches auprès de toutes les personnalités influentes, dont Marie-Antoinette, pour que justice soit rendue. A sa libération, Latude vécut chez elle et finit par obtenir, pour toute indemnité, une rente de 300 livres... La lettre est postérieure au 18 mars 1784 (libération de Latude) et au 7 août 1784 (constitution de la rente)].
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